samedi 15 août 2015

Un peu de lecture pour adoucir les moeurs (OU PAS).



(Un siècle et demi après mon dernier article... Bref. Mea culpa)

Entre deux études sociologiques sur la consommation culturelle des jeunes téléspectateurs français (t'as deviné? Je suis en pleine rédaction de mon mémoire de 1e année de master), je me suis permise de lire un livre hors de propos, qui mérite un petit article "effroi et damnation":
Enfants perdus, enquête à la brigade des mineurs, de Claire Berest (chez Pocket, acheté 6.81€ chez Amazon, frais de port compris).
Allez, un petit résumé rapide, histoire de te mettre l'eau à la bouche: déjà, sache le, c'est une enquête, une étude, une réflexion... Que du vrai, basé sur le temps passé par Claire Berest auprès des enquêteurs de la brigade de protection des mineurs (a.k.a. la BPM, wesh ma gueule). La jeune écrivaine y relate donc les mois passés auprès de ces policiers qui côtoient, tous les jours, des filles de 13 ans qui se sont faites passer dessus par 6 copains sans problème mais pour le 7e elles étaient pas d'accord, des garçons de 15 ans qui filment la copine de classe se faire sodomiser pour la 1e fois dans les vestiaires de la salle d'EPS, des parents largués qui comprennent pas que c'est le mal de laisser leurs gamins de 10 ans surfer sur des sites qui proposent comme seul modèle valable de sexualité des relations extrêmes et bancales...

Si là, tu n'as pas l'eau à la bouche mais un sale gout de bile dans la gorge, c'est normal; tous ces faits donnent la nausée.

Je ne sais pas si je suis tordue, tarée ou juste curieuse, mais tout ce qui touche à la violence, aux dysfonctionnement de l'être humain et de la société, aux perversions... ça m'intéresse énormément. Habituellement je lis plutôt des romans, des polars, des thrillers où les gens se tuent de façon atroce, ou se font du mal. Jamais pour me rassurer sur ce que je ne pourrais pas faire, jamais pour comprendre comment on en arrive là, ni même pour m'exciter parce que tu comprends le sang ça me fait mouiller... Non. Non. Juste que la part de noirceur des gens, c'est intéressant. Et là c'est la première fois que je lis une enquête sur des gamins qui ont la moitié de mon âge et qui sont, pour de vrai, déjà bien plus atteints que moi. Evidemment je trouve certaines choses à redire sur ce livre: ça répète quasiment tout le temps la même chose, à savoir "à 13 ans ils font déjà ça et ça, moi à leur âge il n'en était même pas question, comment en est-on arrivés là?!". Oui évidemment c'est la grande question, et des éléments de réponse sont donnés: avec l'explosion de nouvelles technologies à la fin des années 1990, il est bien plus facile de s'exposer et d'exposer les autres à la face du monde, ce qui peut réveiller nos plus bas instincts, que ça soit de se montrer sous notre plus beau jour ou de profiter de la naïveté des autres (bien normale quand on a 12 ans et aucun poil en vue) pour leur faire du mal. Mais j'aurais aimé qu'en marge de tout ce questionnement, il y ait davantage de réponses données par les enfants perdus eux-mêmes. Soyons francs, ce n'était peut-être tout simplement pas possible: après tout, on parle d'enfants, souvent de moins de 13 ans, qui se retrouvent happés par le système judiciaire après avoir fait des conneries. Impossible pour C. Berest de suivre les dossiers, d'interroger elle-même les enfants en mode "j'écris sur les horreurs que toi et tes petits copains commettez, tu me racontes comment t'en es venu à sodomiser avec un balais ta petite voisine?". Nope. Mais bon, du coup il manque un petit quelque chose.
Bref. Ce fut quand même une fameuse lecture, vite faite: 200 pages, c'est vite plié. Une lecture pleine d'effroi. Comment, mais comment cette jeune génération a pu tomber dans de tels extrêmes?? Se laisser aller à des comportements stupides et borderline comme ça, en mode "je suce tous les garçons de ma classe mais je veux rester vierge jusqu'à mon mariage"?? J'ai l'impression d'être une vieille conne quand je lis des études pareilles. Certes je ne suis pas une précoce, je me foutais des relations amoureuses comme de l'an 40 jusque tard, donc il semble assez logique que les histoires amoureuses, voire sexuelles de gamins de collège me passent complètement à côté, mais quand même!!! Est-ce- quelque chose qui a énormément changé ces 10-20 dernières années, ou bien on se rend juste davantage compte de la chose maintenant? Je suis dépassée. Qu'on s'intéresse à la sexualité dès le collège, ça me semble normal, et même sain. C'est à cette période là qu'il faudrait prendre toutes ces chères petites têtes blondes entre quatre yeux et leur apprendre ce qu'est la sexualité, mais surtout la BONNE sexualité (je ne parle évidemment pas d'une sexualité hétéro, avec missionnaire le dimanche soir à 22h30 après le film de première partie de soirée... Non, je parle bien sûr d'une sexualité respectueuse, réfléchie et assumée par tous les participants). Mais en être à préférer se faire prendre par la petite porte parce que, la pénétration normale c'est du sérieux et pas donné à tout le monde, euuuuuuh je suis larguée. Totalement. Quand est-ce-que ça a pu basculer? De qui est-ce la faute? Des parents actuels qui n'ont pas su y faire, d'un loup qui est entré dans la bergerie et qui a tout gâché, d'adultes pervers qui ont réussi à transformer d'innocents enfants en proies hyper-sexualisées? Et surtout, qu'est-ce-que ça va donner dans les années à venir, et pour les prochaines générations?
Je ne sais pas vous, mais moi ça m'angoisse. C'est tellement éloigné de moi, de ma façon de penser à cet âge... (Oui depuis j'ai grandi, changé, découvert des choses qui m'ont plu et d'autres pas... J'ai vécu quoi)

Qu'est ce que vous en pensez? Comment vous placiez vous vis-a-vis du sexe à 13 ans? Vous ressentez vous aussi cet écart avec les jeunes d'aujourd'hui?

jeudi 24 juillet 2014

Revue commande Asos, Rimmel je t'aime


Depuis que je bosse dans la restauration, et donc en contact avec les gens, je me sens un peu obligée de me maquiller tous les jours. En vrai je ne le suis pas, mes patrons ne m'ont jamais rien dit à ce propos mais c'est dans ma tete que ça se joue. Sans maquillage j'ai l'impression d'être bien plus moche que quand j'en met (peau dégueu, petits yeux ternes, tout ça) donc malgré la chaleur (près de 40° vendredi et samedi) c'est maquillage tous les jours. Mon pourboire en dépend, femme vénale que je suis.

Ca m'a permis de me rendre compte de la quantité de maquillage que ça bouffe, d'en mettre tous les jours. Je ne porte pas de fond de teint liquide, uniquement de la poudre appliquée à l'éponge humide (merci Kiko pour ce produit fabuleux) et une poudre matifiante par-dessus pour cause de peau grasse. Le niveau de cette dernière étant devenu dangereusement bas, j'ai passé une petite commande Asos. J'ai l'habitude d'acheter sur ce site, qui vend celle de Rimmel à 5.62€ (contre 9€ et quelques chez Monoprix, qui se fout manifestement de nos gueules). Bon, ce coup-ci j'ai pris celle de Maybelline pour voir ce qu'elle vaut (exactement le même prix que la Rimmel, donc le sacrifice n'a pas été trop difficile à faire) et j'ai craqué pour deux autres produits de la marque Rimmel: un blush et un liner gel.

                                                    Ca vous tente une petite revue de mes achats?


Poudre matifiante Matte Maker de Maybelline, en teinte Classic Ivory: si je suis plutot chanceuse niveau acné et autres imperfections (mais pas au point de dire que j'ai un teint de porcelaine, faut pas rêver), j'ai malheureusement la peau qui brille assez vite, donc ça fait quelques temps maintenant que j'utilise par-dessus mon FdT poudre une poudre matifiante. Avant c'était la Rimmel en teinte "transparente" (qui est selon moi pas du tout transparente mais bon), et là j'ai choisi la Maybelline en "classic ivory". C'est manifestement la plus claire, donc ce qu'il faut à ma peau d'endive, mais c'est également la plus jaune sur le nuancier Asos. Bingo! Ma peau est très pâle mais aussi dans les tons jaunes, et les concepteurs de maquillage m'énèrvent à faire tous leurs produits de teint comme si "peau claire = peau rose". Faux. FAUX! Donc niveau teinte, mettre cette poudre tirant sur le jaune sur mon FdT poudre tirant sur le rose rééquilibre un peu les choses. Et en effet le soir quand je me démaquille la couleur sur mon petit coton est bien plus proche de ma carnation. Niveau efficacité pas de différence notable d'avec la Rimmel. J'ai fait le crash test du service en pleine canicule, quand je suis rentrée chez moi à 15h je ne brillais pas davantage. Donc je valide. Oui petite poudre Maybelline, tu fais dorénavant partie de ma routine teint!

Eye-liner gel Scandaleyes de Rimmel, en teinte Black: j'adore maquiller mes yeux, j'ai une multitude de fards à paupière mais me faire un trait d'eye-liner correct c'est un peu la croix et la bannière. Avec du liquide "classique" nous dirons, ça ne va jamais, le petit pinceau tout fin bave, n'est pas assez ferme pour que je le maitrise à la perfection... Donc j'avais l'habitude d'utiliser un fard noir en poudre et un pinceau tout pourri que je mouillais pour pouvoir le "sculpter" le plus finement possible. A force, j'étais devenue assez douée là-dedans mais je n'en étais pas moins frustrée du liner. Pendant que je faisais un tour sur Asos j'ai vu ce liner gel en pot vendu avec son pinceau. Bingo! (mais d'où me vient cette expression débile?) J'ai donc craqué, oui oui, je suis faible. Au final, est-ce une bonne expérience? Alors le pinceau est bien ferme, c'est pratique, mais je l'aurais aimé encore plus fin, et mieux défini à son bout. Il n'en est pas moins meilleur que celui que j'utilisais jusque là! La teinte est un noir basique, ce qui est bien pour une personne pas hyper habile comme moi, mais à l'usage j'aimerais avoir un gel encore plus noir, très intense. Niveau tenue j'en suis satisfaite. Bon, j'ai eu un doute la 1e fois mais j'en avais mis très peu et je crois qu'en fait je me suis frotté les yeux, donc ça n'avait pas particulièrement bien tenu (en fait j'avais plus la petite virgule que je m'étais faite). Mais la 2e fois c'est passé comme une lettre à la poste et on m'a fait remarquer que j'avais un très joli maquillage. J'étais contente quoi :)

Blush monochrome de Rimmel, en teinte Santa Rose: dans une précédente commande j'avais déjà acheté un autre blush de la même marque (le "Live Pink" sur asos), qui était pas mal mais peut-etre un peu trop franchement rose pour moi, j'ai parfois la main un peu lourde (enfin on ne m'a jamais fait de remarque mais j'avais l'impression de me transformer en matriochka certains matins). Donc j'ai voulu tester cette teinte là, plus orangée et dorée. Ca me semblait pas mal pour l'été, sur un teint davantage bronzé (même si je ne bronze pas, j'aime me bercer d'illusions). Eh ben grand bien m'en a pris, il est en effet très joli. Il a un rendu presque bronzage, vous voyez ce que je veux dire? Il est très clair, pas du tout marron comme pourrait l'être un bronzer, mais avec ça sur les pommettes j'ai l'impression d'avoir doré au soleil, c'est très agréable. PAR CONTRE, assez gros point noir: il est très pailleté, même trop si vous voulez un rendu naturel en toutes circonstances. A distance votre interlocuteur ne verra rien mais il est fort à parier que de près, il verra cette multitude de petite paillettes (oui elles sont vraiment petites quand même hein) sur vos joues. Passe ton tour si tu cherchais un truc hyper naturel. Cependant je ne vais pas l'abandonner pour autant, il me plait quand même énormément. Je vais juste faire gaffe sur la quantité de blush malgré sa teinte très claire, je voudrais pas faire boule à facettes!

samedi 7 juin 2014

Vu ci, fait ça #2

"Bison" ça ressemble à "bisou" non?
Début du boulot, journées de fou direct / Le bon côté de la restauration: les pourboires en plus du salaire eheh / Visite du chéri pendant ma semaine la plus tranquille / 5 jours avec moi, 4 films vus au cinéma / X-men: days of future past / Maléfique / Le rôle va vraiment bien à Angelina Jolie / Edge of tomorrow / Qu'est-ce-qu'on a fait au bon dieu? / Encore de la moto, je suis enfin à l'aise dessus mais lever la roue c'est pas pour tout de suite / Les pétages de plomb de la cuisine, et va falloir que je supporte ça jusqu'en septembre *arg* / Découverte d'une boutique Etsy (l'ennemi de nos comptes en banque, soyons francs) avec plein de bijoux d'inspiration scandinave / Un super joli bracelet viking que mon chéri compte finalement m'offrir :3 / Complètement bloquée sur Macklemore, moi la fan de rock, hard rock, métal, punk... Eh bien oui, je le trouve cool / Et mignon / Et le clip de Can't hold us est pas mal du tout / Le mec qui m'a arnaqué il y a 2 ans a enfin été jugé et... J'ai gagné :) / Mais le dédommagement risque de mettre un peu de temps à venir / En même temps les miracles sont rares hein / Déjà un kilo et demi de perdu depuis le début du boulot / Bientôt je m'annule? / Des envies d'ailleurs, de Wyoming, de grandes plaines, d'espace infini / Regarder encore et encore les billets d'avion / J'imaginais ça plus cher / M'en fiche, un jour j'irais là-bas!


jeudi 1 mai 2014

Toi aussi adopte les cheveux de poney

A 24 ans, j'ai la chance d'avoir fait une croix sur les cheveux regraissant vite depuis un bon moment maintenant. Couplé à une sacrée longueur de cheveux (jusqu'aux hanches, en fait) et à une bonne masse, ça fait que je ne les lave pas souvent. 2 fois par semaine grand maximum, en fait (bouuuuuuuh la crado!).
Mais j'essaie de faire des soins régulièrement. Ils ont tendance à être vite secs, et comme je ne les attache pas souvent, les longueurs souffrent pas mal. Je m'en suis longtemps fichée parce qu'ils sont vraiment solides et faisaient peu de fourches mais voilà, comme la sale jeune que j'ai été (jusqu'à récemment), j'avais une partie de la tête décolorée à blanc et reteinte en bleu électrique. Et ça, que vous ayez des cheveux en béton armé ou pas, ça les flingue (surtout que je suis brune à tendance rousse, donc la décoloration sur moi ça fait d'abord du roux bien flashy, puis du blond vénitien, puis du jaune poussin, puis du jaune assez clair, puis j'abandonne la décolo en voyant l'état de mes pointes et je passe direct à la colo). Donc il a fallu que j'apprenne à les bichonner, ces ingrats.
Après avoir dépensé l'équivalent du PIB du Lesotho en masques tout prêts, j'ai décidé de me faire ma propre petite décoction. Et c'est celle là que je vous présente aujourd'hui ;)
C'est du genre méga simple à faire. Je n'avais pas envie (non en fait j'avais pas les moyens) d'acheter des produits spécialement pour les faire donc le maître mot c'est: utiliser ce qu'on a déjà chez soi. Pratique, hein.


Personnellement, j'utilise (et les quantités ça dépend de votre longueur, et de toute façon c'est à la one again avec moi):
La crème de soin sans rinçage Franck Provost Expert Nutrition (pour cheveux secs, abîmés, frisés...) -> deux bonnes cuillères à soupe 
La crème de soin sans rinçage au karité et huile de jojoba trouvable dans les magasins Auchan -> deux bonnes cuillères à soupe
L'huile miraculeuse de Garnier Fructis (je préfère l'huile extraordinaire de L'Oréal qui sent juste terriblement bon et ne fait absolument pas gras, mais je n'en ai plus et elle est plus chère) -> une dizaine de pompes
De la protéine de soie liquide de chez Aroma-zone -> 10 gouttes
Un jaune d'oeuf
Du miel -> une cuillère, mais ça dépend également du miel que vous utilisez, moi c'est du solide
Un Rondoudou pour la mignonitude du machin
Des perles parce que c'est trop girly
Vous mélangez tout ça dans un bol, ça aura la consistance d'un yaourt. Après ça vous mouillez vos cheveux, vous les essorez bien bien bien pour pas que l'eau fasse dégouliner le masque pendant le temps de pose, et vous appliquez votre masque sur les longueurs et les pointes. Je n'en met pas sur les racines vu qu'elles ne sont pas sèches et seront nourries par le sébum que mon petit crâne va produire jusqu'au lavage suivant. Puis j'entortille mes cheveux de Raiponce au sommet du crâne, je fais tenir tout ça avec des pinces, parfois je met du plastique de cuisson pour éviter de coller du miel sur ce que mon chignon risque de toucher, et je laisse poser ça jusqu'au soir. Donc parfois je laisse le masque pendant 8h (et j'ai un torticolis à cause du poids de mes cheveux imbibés). Et je lave, évidemment, de préférence avec un shampoing doux.

Avant de mes passer un coup de sèche-cheveux j'enroule ma crinière dans une serviette en bambou ultra-absorbante pour les débarrasser d'un maximum d'eau. Ca évite de trop les abîmer pendant le séchage (la chaleur du sèche-cheveux fait bouillir l'eau et ça cuit le cheveux) et accessoirement ça raccourcit le temps que je passe la tête en bas ^^ Je répartis deux pompes d'huile miraculeuse sur les longueurs, ça empêche la formation de gros noeuds (je me brosse assez peu, mes cheveux font très peu de noeuds et ils supportent mal le brossage, ils "gonflent", c'est immonde), et voilà, j'ai des cheveux tous brillants ^^

dimanche 27 avril 2014

Sois une femme et ta gueule



Oui, entrée en matière "riche", n'est-ce-pas ? Je ne voulais pas particulièrement me la jouer vulgaire, rassure toi lecteur-rice. Je voulais juste... Souligner la violence de ce dont je veux parler. Enfin un truc du genre. Se prendre un « tais-toi » ou un « ta gueule » en pleine face c'est quand même pas la même chose. Le premier est assez sentencieux, nos parents pourraient nous le sortir pour qu'on arrête de déblatérer sur des bêtises. Alors que le deuxième, BIM gifle directe dans le cerveau, dans l'amour propre et dans la confiance qu'on a en les autres.
Tu veux comprendre le pourquoi de cette logorrhée pseudo-philosophique ? Eh oh, du calme, ça arrive.

Donc.
Sur Fessebouc je follow la page américaine du célèbre magazine de fifille Cosmopolitan. Jusque là, rien de grave. Si ce n'est les ENORMES perles (pas toujours positives) qu'on peut y trouver. Je vais m'intéresser à une en particulier. Cet article.
Pour ceux et celles qui n'ont aucune envie de le lire (oui, pas de chance il est en améwicain), je résume : une chanteuse ne veut plus faire de crowdsurfing (en clair se faire porter par la foule en délire) parce que certain-e-s de ses fans en profitent pour la doigter. Oui oui, enfiler leurs doigts dans son antre intime, tu as bien lu.
Si, comme moi, tu t'es toujours dit « JAMAIS je pourrais crowdsurfer, trop peur de me prendre un doigt dans le fondement », tape dans tes mains.
Je respecte et comprend énormément son choix. Après tout, se faire doigter par un inconnu, en loosdé, c'est du viol (oui, je t'assure jeune incrédule, toute pénétration physique forcée/par surprise/sans le consentement clair et non-alcoolisé de l'autre est, selon la loi française, un viol). Et se faire violer, c'est pas cool. Une fois ça craint horriblement. Mais tous les soirs ? Un truc à finir barge et à se consoler dans des produits pas forcément bons pour la santé (et je parle pas uniquement des Kinder).
Mon "erreur" dans l'histoire, ça a été de mettre un commentaire en anglais, qui disait en substance : « ce n'est pas une agression, c'est carrément du viol. Elle a eu raison d'ouvrir sa bouche ». Promis, contrairement à mes habitudes, je n'ai pas ragé outre mesure, ni insulté personne. J'ai juste souligné la violence du comportement de ces pseudo-fans qui abusent plus ou moins consciemment de leur idole.
« Jusque là, ça va » comme dirait la personne qui a du se jeter du 27e étage pour sauver sa vie des flammes. Mais quoi qu'on dise, l'atterrissage fait toujours très mal.
Mon commentaire a été plutôt bien accueilli, j'ai eu quelques dizaines de "j'aime". Cool, dans l'ensemble les gens sont d'accord avec mon point de vue.
Et voilà, qu'arrive le premier commentaire. Et là, c'est le drame ! Une jeune fille américaine répond avec cette question ô combien magnifique (et traduite par mes soins, oui oui) : « euuuuuuuh tu sais ce que "viol" signifie ? ». Non meuf, je sais pas. C'est pas un terme de tricot ? Ou de nain jaune ?
QUEL EST LE POINT, je vous le demande ?! Alors je ne sais pas pour le droit américain (je lui ai d'ailleurs précisé dans ma réponse, dans son pays ça ne fonctionne peut-être pas pareil) mais clairement, en France, si un inconnu vient t'enfoncer n'importe quelle partie de son anatomie dans la tienne (bon, dans la conduit auditif ça ne compte pas, mais disons que si c'est dans ta bouche, ton anu' ou ton vagin t'as le droit de hurler), teub doigt ou nez, c'est du viol ! DU VIOL ! Même, oui oui je dis bien même si t'étais à poil au milieu de la rue à ce moment là !
Je pense que ce qui m'a fait le plus halluciner, c'est que ce soit une fille qui ose me reprendre comme ça. Ok, si ça lui arrivait elle aurait tout à fait le droit de ne pas le voir comme un viol, de vivre ça bien. Mais putain, c'est avec sa remise en question à la con que des femmes qui se font violer se voient moquées par les gens autour d'elles ! « Meuf, ce mec t'as mis son doigt dans la chatte, pas sa bite, c'est pas du viol ! Pète un coup ! ». Et si les femmes ne prennent pas la défense de leurs congénères en premier, qui le fera ? Les hommes ? J'ai comme un doute (société patriarcale et majorité des violeurs possesseurs d'un service trois pièces obligent).
Bref, la jeune fille qui a appuyé sur le bouton -ON- de mon énervement n'a pas répondu à mon commentaire lui demandant si elle, elle savait ce que signifiait le terme "viol", je n'ai donc pas pu partir dans un super débat avec elle, où j'aurais enfin pu l'insulter (oui, je suis méchante, mais rarement sans raison). Cette histoire, somme toute assez banale, a fini aussi vite qu'elle n'a commencé. Ca m'attriste énormément. Pourquoi ?
Parce que ça aurait été l'occasion de ruer un peu dans les brancards et de rappeler à certain-e-s qu'il ne faut jamais oublier de s'offusquer devant le comportement irrespectueux de certain-e-s autres. Que même en 2014, les mentalités sont dignes de 1950. Qu'il ne faut pas se satisfaire du boulot des autres, qu'il faut y prendre part. Ne serait-ce que gueuler un bon coup, dire clairement son mécontentement, de son opposition, c'est déjà pas mal.
Ouvrez vos gueules mesdemoiselles, ne laissez jamais couler un comportement déplacé, même virtuel. Parce que le jour où ça arrivera réellement, à vous ou à quelqu'un d'autre, vous serez bien contentes d'avoir appris à prendre votre courage à deux mains pour rembarrer les irrespectueux.

jeudi 24 avril 2014

Vu ci, fait ça #1



Noooooooon, je n'ai pas disparu! Ni abandonné ce blog après seulement quelques jours d'existence! Mais en grande chômeuse devant l'éternel (faux), j'ai vécu. Oui, c'est fou.

Retrouvailles avec le chéri, avec les copains de là-bas / Soirée de fous, 5 litres de rosé pour 4 personnes ça fait mal / Une longue balade main dans la main avec Sarah, pour chercher un endroit où faire pipi, et pour aérer nos cerveaux avinés / Le 7D du chéri, appareil photo de grand taré, et le 70-200 qui a un piqué de malade / Enfin commencé ma vie de motarde. En 50, mais faut commencer quelque part / Premier gadin également. Jamais plus je ne crois une personne m'affirmant de mettre bien beaucoup de gaz parce que ma moto n'a rien dans le ventre / Des heures et des heures et des heures dans le garage, à bidouiller les motos / Poncer c'est rigolo / La chute même pas impressionnante du chéri qui lui a quand même couté une clavicule / Découverte des Urgences de Troyes / Et de l'indécision des médecins du service public. En même temps, dimanche en fin de journée, c'est juste la foire / Devoir rester dans son petit village parce qu'il ne peut plus conduire et qu'évidemment, je n'ai pas le permis. Je l'ai jamais autant regretté celui-là / Marcher , découvrir les environs à pied / Le regarder jouer à GTA, et me moquer de lui parce qu'il est mauvais / Mais refuser de jouer, parce que je suis encore plus mauvaise et que j'aime pas perdre / Perdre quand même aux Worms sur la PS1, et le bouder tout le reste de la soirée / Saison 2 de Vikings, avec cette tête à claques de Ragnar / Découverte de Shameless, une bande de cassos dont on ne peut que tomber amoureux / Captain America 2, bien meilleur que le premier, Marvel s'arrange vraiment dans leurs suites / Rager sur la chance de Sarah, mais on lui a manqué, c'est déjà ça / S'imaginer dans notre futur appartement / Ne pas boire une goutte d'eau de la journée, mais plutôt de la bière, du champagne et du ratafia / N'avoir aucune envie de rentrer chez moi / Changements capillaires à prévoir? Peut-être des cheveux rouges, peut-être des pointes noires pour faire l'inverse du Tie & Dye que tout le monde a / Une chose est sûre: marre marre marre de tous ces cheveux blancs à seulement 24 ans :( / La proposition d'un job pour tout l'été par mes adorables voisins. J'avais dit "jamais dans la restauration", ça m'apprendra / Les demandes de master. Pitié, au même endroit que mon homme! / Regarder un peu les sites de fringues où je vais enfin pouvoir dépenser du fric / Le sweatshirt Bob Razowski / Ce piercing dans mon visage, c'est vraiment gâcher toute cette beauté / Prévoir de partir là-haut avant de passer l'été loin l'un de l'autre / Faire une croix sur la Pologne... / Découvrir que sa meilleure amie de primaire attend un bébé / Avoir envie de fonder une famille avec son homme parfait / Et se rappeler de notre âge / S'imaginer un futur commun.

Et sinon, je reviens bientôt avec un article "j'aime rager contre le monde". Ce que je préfère!


mercredi 5 mars 2014

Question de génération ma bonne dame.

Bon et là tu te dis: "oh, il y a de sacrés beaux tatouages dans son montage, qui sont les artistes?".
Je suis au regret de te répondre que je ne connais pas tous les tatoueurs.
Cependant, dans ma grande mansuétude, je daigne te mettre les noms de ceux que je connais. De rien.
(Par contre ça sera pas dans l'ordre, tu me pardonnes?)
Amanda Wachob, Niko Inko, Thomas Boulard, Sour and Sweet (salon à Strasbourg, big up les alsacos!),
Miss Juliet, Laetizia Cha' de Foxie Tattoo, Dodie L'heure Bleue, Neo, Kofi, du russe mais je sais plus
quel tatoueur génial de là-bas, ...

Je suis une grande fan de tatouages.


Le mal du siècle pour notre génération, il faut bien l'avouer.

J'aime ça pour des raisons extrêmement banales, que tout le monde a entendu 15 fois au moins: c'est juste un fantastique moyen de faire ce qu'on veut de son corps, de le personnaliser, d'y garder en mémoire ce qu'on aime ou ce qu'on a aimé. Et puis c'est beau. Vous ne trouvez pas ça grandiose vous, les dégradés de couleur possibles, la force du contraste entre les lignes noires et les remplissages colorés?

Je suis moi-même tatouée, une œuvre originale (comprenez: mon tatoueur me l'a dessiné spécialement pour ma peau) en rapport avec mon amour pour la photographie et le cinéma, un truc un peu biomécanique (comprenez un mélange de machine et d'humain) (comment ça je vous prend pour des idiots avec mes explications inutiles?). C'est loin d'être une petite pièce, mais pas une grande. Et en noir et gris. J'adore les couleurs dans le tatouage mais pour ce motif je ne voyais pas de couleurs. Le travail minutieux des gris a suffi à habiller ma peau. J'ai évidemment plein de projets, d'envies. Je suis amoureuse du japonais traditionnel et compte commencer par une pivoine sur l'avant de mon épaule, pour continuer dans le dos mais c'est un projet que je compte faire sur plusieurs années, pour faire durer le plaisir. J'adore le bioméca à la Giger (oui donc le bioméca tout court en fait) et veux avoir une œuvre de ce type sur un côté de genou; un truc bien fat, hyper réaliste. Avec mon chéri on a en projet un mini tatouage sur nous deux, un mouf-mouf chacun (du film Arthur et les minimoys). J'ai vraiment des tas et des tas d'idées. Mais un seul corps, et pas beaucoup d'argent. J'ai bizarrement toujours mieux à faire avec (comme payer mon loyer, le train, une moto, des fringues...). De toute façon je ne veux pas me focaliser sur "me faire tatouer". Je trouve qu'il n'y a rien de mieux que travailler son corps pendant de longues, très longues années, le personnaliser au fil de la vie, des expériences. Il y a de plus en plus de jeunes, 20-25 ans qui sont déjà über tatoués. Juste inconcevable sur ma peau. Si je suis déjà couverte à 30 ans, qu'est-ce-que je fais des 60 années qui me restent?

Bref, loin de moi l'idée de lancer des pierres sur les gens qui ne raisonnent pas comme moi. Après tout chacun son truc. Et si ça se trouve les super-tatoués rigolent autant de moi quand je raconte mes projets que moi d'eux quand ils montrent leurs bras complets à 19 ans. On est quittes quoi.